Ideas are like pizza dough, made to be tossed around - Ernesto

Life is a combination of magic & pasta

Âge : 28 ans. Date et lieu de naissance : 02-02-1987, Italie, Rome. Origine(s) et nationalité : Italien et Canadien. Occupation(s) : Il est passé d'étudiant à enseignant universitaire depuis peu, tout jeune dans le métier. Il est dans le domaine de la littérature, des arts et langues. Situation financière : La rue n'est pas encore à sa porte, et il espère fortement que ça restera le cas le plus longtemps que possible. Situation amoureuse : Si vous lui demandiez quelle est sa situation amoureuse, il serait celui qui vous demandera combien de temps vous disposez devant vous, car il en a pour une thèse de 50 pages à vous la décrire et vous l'expliquer. Une relation tout autant véritable que fausse. Il sort avec un homme... Hétérosexuel. Comment? Eh bah parce qu'ils se sont rencontré alors qu'il était déguisé en femme, pour dépanner un ami (Une blague, eh non pas de dragqueen ici ou de transexuel) il est tombé sous le charme de cet homme qui l'avait approché. Et malheureusement pour lui, le genre qu'il avait n'était pas le bon, faute d'avoir demandé, mine de rien au courant de la soirée. Il s'était promis de lui dire, à chacune de leurs retrouvailles. Un souper plus tard chez la famille de ce dernier, ce n'est pas encore fait. Un couple formé, mais qui en fait, n'en ai pas vraiment un... Il commence à manquer d'excuses pour repousser sa nudité. A Thunder Bay depuis... : 5 mois. Etat d'esprit par rapport à l'annonce de la fin du monde : Il ne sait ce qu'il devrait croire ou pas. Il se trouve entre les deux, entre panique intérieure et rationalité. Il ne sait pas s'il faudrait mieux écouter les nouvelles, ou vivre dans le déni de ce que disent les médias. Ce ne serait pas la première fois après tout... Quand les reportages s'en mêlent pour expliquer notre mort qui approchera en 2012, ou encore dans les années précédentes... Il garde toujours un doute, mais commence tranquillement à prévoir un plan B pour la fin du monde. Traits de caractère : Il est complexe, comme tout être humain sur cette terre. Autant est-il quelqu'un ayant de l'humour, faisant des blagues à son propre égards qu'à celui des autres, qu'il a ses moments de susceptibilité, qu'il ne prendra rien de ce qu'on peut lui donner ou lui dire en terme de piques lancées. Parfois il le prendre bien, et parfois non... Tout dépendra des épreuves de sa journée et de son seuil de fatigue. De l'accumulation aussi, du non dit qui finira tout simplement par vous éclater au visage telle une bombe. Il vous fera savoir sa rancune, étant de ceux gardant le silence devant le mauvais pli, vous faisant la gueule sans jamais pointer ce qui ne va pas. Malgré tout, il restera loyal envers les gens qu'il apprécie, ayant certes cette part de rancune, mais qui ne reste pas indéfiniment. Un peu contradictoire en lui même, il vous enverra paître un jour, et vous défendra le lendemain devant une injustice. Parfois obstiné, il devient un être des plus agaçant lorsque son orgueil et son honneur est en jeu. Il défendra son point, argumentera jusqu'à l'abandon. Il en devient pire lorsqu'il ne comprend pas, et cherche ardûment à trouver ses réponses. Il se refuse de voir, que parfois dans la vie, les réponses il n'y en a pas, ou qu'il faut se montrer patient et plus ouvert d'esprit pour les avoir. Il est malgré tout assez patient en général, ne donnant par contre aucun indice de son accumulation et explosant au dernier moment. On s'imagine la discussion, le débat, et puis un coup de poing mental qui vous tombe dessus sans comprendre pourquoi. Il tente malgré tout de travailler sur ses défauts, depuis peu, depuis qu'il est devenu enseignant. Il ne peut pas agir de la sorte et détruire un élève devant tout le monde. Il est un être de romance, de ceux aimant faire plaisir plutôt que d'user de leurs charmes irrésistible à en briser des cœurs. Contrairement à ce qu'il pourrait bien dégager, avec son apparence à en tout casser, il en est complètement inconscient, n'utilisant pas leur attrait pour s'amuser et obtenir ce qu'ils veulent. Il ne sait pas gérer les compliments, toujours un peu déstabilisé, la gêne apparaissant.  

(01) Il a un accent italien très prononcé. Il ne l'a jamais perdu et ne le perdra sans doute jamais because it's the sexiest accent ever?

(02) Il aime prendre soin de son corps mettre de la crème pour que sa peau reste douce. Mais n'importe quoi non. Parce que s'il prend autant soin de sa peau, c'est bien car elle est fragile et sensible. Suffit qu'il prenne la mauvaise pour que celle-ci lui démange au max et devienne rouge.

(03) Il a apprit à imiter sa soeur lorsqu'il était tout jeune. Pour se moquer d'elle, en taquinerie de grand frère. Il a peaufiner son art au fil du temps et n'aurait jamais cru aujourd'hui que ceci lui aurait été utile.  

(04) Il déteste les films d'horreurs, ainsi qu'avoir peur tout court en fait. À chaque fois son coeur s'en remet presque difficilement, par accumulation entre peur et affreuse gêne car il a un cri assez strident pour un homme dans ce genre de moment.

(05) Il a jamais touché à une console de jeu de sa vie. Il ne sait même pas faire la différence entre elles. Il vous regardera avec un drôle d'air si vous lui mettez une manette entre les mains.

(06) Il a cette forte tendance à envoyer paître les gens dans sa langue natale.

(07) Étudiant dans le domaine des langues, il donne des cours d'italien et d'espagnol, sachant aussi parler le français et l'anglais, se débrouillant en allemande faute de l'avoir eu dans son BAC mais... Il trouve que celle-ci manque de sensualité et ne l'aime pas particulièrement.

(08) Il déteste le sang, aussi banal soit-il. Il le fait se sentir tout mou et étourdis, il a déjà perdu connaissance en voyant les premières saignés de sa soeur. Il prétend que c'est à cet instant que son cerveau a décidé d'être homosexuel.  

(09) Il aime l'art, sous toutes ses formes. Il a apprit à l'aimer, pour pouvoir enseigner son histoire et différencier les styles. Toutefois, il est un vrai pied lorsqu'il doit se mettre à l'oeuvre. Ce pourquoi il préfère observer qu'en faire.  

(10) Il a un humour parfois un peu particulier. Surtout lorsqu'il donne son tout premier cours. Il fait mine de se présenter comme ayant le nom  : Mr. Pepe Roni. L'art de créer des malaises, des rires étouffés, qui s'exclame librement par la suite lorsqu'il souligne que c'était une blague.  

Un jeune homme ayant grandit parmis les siens, parmi une famille nombreuse et bien mouvementé. Pour lui, il vous dira que son enfant était des plus normales, parce que ce dans quoi il s'était peu à peu développé, l'était. La normalité faisait partit des grandes familles, des gros mots et des claques, des gros mots encore et des claques derrières la tête parce qu'on avait mal parlé devant les enfants. Je dis des claques, mais on s'entend, c'est des tapes à l’italienne. Ce n'est pas la violence pur et dure qui fait mal. C'est les claques à la Rogue dans le classique d'Harry Potter. Alors on pouvait dire que ce n'est certainement pas lui qui avait le plus haut risque de développer la phobie des foules. Il vivait carrément, dans une mini foule. Un point positif pour ce qui était de son boulot d’aujourd’hui, ayant apprit à ne surtout pas avoir peur de dire ce que l'on pense et ce, devant tout le monde. Et dans cette mini foule, il y avait une sœur, parmi les autres muchachos qui étaient né dans sa branche. Elle était la dernière, à avoir clos le groupe, et aussi à avoir calmé tout le reste. Allez maintenant que j'ai une fille, chop chop. Et comme tout bon grands frères qui se respectent, on l'agace, et on rigole bien d'elle. Mais on devait avouer que Ernesto était soit le pire, soit le meilleur dépendant des points de vus. Quoi de plus agaçant que l'imitation. Quoi de pire lorsque celle-ci était parfaite, un peu trop parfois. La voix plus aiguë, les mouvements exagérés mais tout de même bien réussi. Toutefois, la pauvre, avait bien eue sa vengeance ultime. Qui avait certainement marqué Ernesto pour le restant de ses jours. On voyait bien déjà, son dégoût pour le sang. Mais ce jour là où il était rentré au mauvais moment et avait vu la scène de sa sœur en sous-vêtement et le sang coulant, il avait tout simplement, perdu connaissance. Traumatisme, ayant modifié son cerveau même vous dira-t-il. Car lorsque la question se pose, à savoir comment il avait su qu'il était homosexuel, il ne répondait pas avec un classique. De celui qui n'avait pas d'attirance envers les demoiselles, que ça n'avait pas fonctionné, qu'il l'avait découvert avec sa curiosité...Etc... Non. Lui il disait que c'était de la faute à sa sœur. À elle et à sa féminité, et à cette fameuse condition qu'elles avaient toutes. Et il racontait son dégoût profond pour le sang, cette scène qu'il préférait oublier. Eh oui, c'est tout. Il avait même vérifié son hypothèse avec sa meilleure amie. Un succès pour lui, un échec pour le reste. Il se plaisait bien malgré tout, dans ce savoir de lui-même, parmi les soirées de filles entre soins de beauté et peau de crème. Il avait osé une fois, et y avait trouvé son bonheur lorsque celles-ci lui avait fait découvrir le monde de la peau douce. Elles s'étaient presque données corps et âmes pour lui trouver une solution à da fragilité, qu'il avait tranquillement mais surement adopté.

La famille lui manquait, depuis qu'il avait prit la décision de quitter son pays, à la recherche de lui-même, en quelque sorte. Il avait envie de partager sa culture, son histoire, avec les autres, son amour pour l'Italie. Mais les études, c'est pas donné en terme de prix. Plus ça va et plus c'est cher, et Ernesto cherchait ailleurs, pour finalement trouver son bonheur entre ruine et apprentissage. Au Canada. Un sacrifice pour lui-même, pour accomplir son avenir. Ça faisait mal à son côté familiale, surtout au tout début, mais au fil du temps, des jours et des ans, il avait fini par trouver son bonheur ailleurs pour compenser. Sans jamais l'oublier, en prenant soin de prendre de leurs nouvelles et d'aller les visiter minimum une fois par année, il avait trouvé sa nouvelle grande famille, ici, aujourd'hui. Ses élèves emplissaient parfaitement bien ce rôle, comprenant aujourd'hui toutes ces fois où ses propres enseignants le disait. Il avait apprit à les apprivoiser, à les apprécier, désormais devenu, en quelque sorte, sa grande famille toujours changeante mais bien vivante.

Une famille qui changeait, qui accueillait désormais un nouveau membre, un peu plus intime, mais dans la pire des conditions. Oh mais il ne le savait pas encore, alors qu'il se faisait harceler par son meilleur ami, pour lui prouver son point. Lequel? On attire plus de filles, avec des filles.L'hypothèse de la compétition et de la jalousie. Ernesto n'en croyait pas mot, évidemment. Mais le truc c'est que quand deux têtes dures se rencontre, ils peuvent en parler pendant des jours. I'll proove it myself that you are wrong. Pas question qu'il soit là, en tant que lui-même, car évidemment, son ami passerait sans le moindre doute dans l'ombre. En fille par contre, il pourrait tout voir. Il avait dû être convaincu lui qui ne trouvait rien d'attirant chez une demoiselle. Il avait finalement réussi à le convaincre, d'où la naissance d'Elisa, une italienne qui était arrivé en ville il n'y a pas bien longtemps. Elle n'était pas supposée vivre, perdurer, mais n'être que l'image d'une simple nuit vite oubliée. Mais comme l'on dit, on ne contrôle rien dans la vie. Et cette rencontre n'était pas prévue dans le planning. Tout particulière, entre douceur et charme. Mais il n'était pas sous son véritable jour, et il aurait aimé pouvoir le lui dire. Encore une fois, pour voir s'il avait une chance avec lui... Encore une fois, pour le connaître un peu plus, Encore une fois, pour mieux s'éclipser... Encore une fois pour éviter de lui briser complètement le coeur... Il était prit dans sa propre cage, qu'il avait construite avec la déraison. Désormais il ne savait plus comment s'en sortir, comment trouver le moyen de lui dire sa véritable nature, cherchant toujours désespérément une excuse, une raison, pour éviter qu'ils ne franchissent le pas de la pleine intimité. Car il aurait une surprise... Certainement mauvaise pour lui, Oscar, amoureux de ces dames.