Sujet: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Dim 5 Fév - 15:15
Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne !
Oscar & Tommy
Samedi 19 septembre. Une semaine s'était écoulée depuis l'attentat du centre commercial et la confirmation de l'existence de l'astéroïde. On aurait pu croire que suite à ces événements, Tommy aurait été au moins un peu secoué, mais contrairement à la plupart des gens, il ne semblait pas affecté le moins du monde. Seul changement notable dans son comportement : depuis quelques jours, il était encore plus enjoué qu'à l'ordinaire.
Était-ce de l'inconscience ? de la stupidité ? Ou bien l'un de ces mensonges dont il avait le secret, une façade dissimulant la réalité ? Rien de tout cela. Non, pour une fois, Tommy était tout simplement heureux. Heureux d'être en vie. Il avait eu du bol, énormément de bol de sortir de là sans une égratignure. Certains n'avaient pas eu cette chance, comme la femme qui s'était pris une balle pour avoir obéi aux ordres des preneurs d'otages en ouvrant la porte. Ça, Tommy ne risquait pas de l'oublier. Cette scène resterait probablement gravée dans sa mémoire pendant un bon moment... Mais en attendant, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une joie et un soulagement intenses à la simple idée d'être en vie. Lorsqu'il se réveillait le matin, ce n'était pas le poids de ses soucis qui l'accablait mais la conscience de sa bonne fortune. Il était vivant, entier, et il avait de quoi manger. Pourquoi est-ce qu'il aurait dû être malheureux ?
A ce bonheur un peu excessif venait s'ajouter un soudain optimisme. Avoir pris conscience de la fragilité de la vie avait fait réaliser à Tommy à quel point il tenait à la sienne, et la perspective de mourir dans un an lui paraissait d'autant plus détestable qu'elle semblait à présent plus concrète. Il y avait donc deux solutions : prendre cette possibilité au sérieux et sombrer dans le désespoir, perdant ainsi la joie insouciante et enfantine qu'il venait de retrouver après l'avoir perdue pendant des années, ou tout parier sur les recherches que les scientifiques du monde entier menaient en ce moment-même pour tenter de sauver leurs peaux, et la sienne par la même occasion, ce qui avait le mérite de lui ôter un poids considérable des épaules. Autant dire qu'il n'avait pas mis longtemps à choisir...
Est-ce que ce n'était pas se voiler la face, se mentir à lui-même que de compter là-dessus ? Peut-être, mais après tout, c'était sa spécialité.
Et c'est ainsi qu'en ce charmant samedi, Tommy avait décidé de se rendre à la collecte annuelle organisée par les étudiants du Sir Winston Churchill Collegiate & Vocational Institute. Un nom à rallonge que le jeune homme avait du mal à retenir, ou plutôt, qu'il ne prenait pas la peine de retenir. En revanche, ce qu'il avait retenu, c'était l'emplacement du stand de gâteaux... S'ils ne l'avaient pas changé depuis l'année dernière, ça devait être par là-bas... Il ne mit pas longtemps à le trouver, et constata sans surprise qu'un attroupement de bonne taille s'était formé autour de celui-ci. Se frayant un chemin parmi la foule, il parvint jusqu'au stand et, après avoir consciencieusement retourné le fond de ses poches pour en extirper le moindre centime (il avait oublié son porte-monnaie), il jeta son dévolu sur une appétissante tarte aux fraises dont il ne fit que quelques bouchées.
Environ une demi-heure plus tard, alors qu'il se promenait au hasard dans le parc, un sourire béat sur les lèvres, son regard croisa celui d'un jeune homme brun d'approximativement vingt-cinq ans. Il lui fit un signe de la main, et s'apprêtait à continuer son chemin lorsqu'il ressentit soudain une envie irrépressible d'aller vers cet inconnu pour le serrer dans ses bras. Rien de plus normal, après tout, n'est-ce pas ? Le plus naturellement de monde, Tommy s'approcha du jeune homme et ouvrit grand les bras. Il ressemblait à un croisement entre un zombie particulièrement stupide et un hippie qui aurait abusé du cannabis, les cheveux longs et la barbe en moins.
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Oscar Justice
Derrière l'écran : Adam Avatar : René Grincourt Crédits : Skelly ♥
Emploi : Étudiant en droit Age : 26 ans Situation : En deuil pathologique d'une séparation douloureuse, il a retrouvé l'amour sans se douter qu'une surprise l'attend dans le détour
Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Mar 14 Fév - 21:48
Tommy & Oscar Les dauphins et les licornes danseront main dans la main, tout autour des arc-en-ciels !
L
a collecte annuelle. Le genre d'évènement pourri qui se passe dans toutes les petites villes qui se respectent, avec trop d'enfants idiots qui tentent de titiller la fibre parentale en chaque adulte. Il va sans dire que ces adultes doivent posséder cette fibre parentale, et c'est pas le cas pour tous. J'ai pas ça, moi. Les gamins, ça m'horripile. Devoir faire semblant d'être con face à des êtres miniatures tout aussi cons, et m'épater de leurs échecs, de leurs dessins moches, de leur bricolage tout pourri, c'est pas mon truc. Moi, un bébé qui gazouille, ça m'fait pas roucouler comme un imbécile, ça m'soulage juste qu'au moins y soit pas en train d'pleurer. Pourquoi alors est-ce que je suis allé à la collecte de fonds, où un rassemblement d'enfants cons, de parents qui roucoulent et de potentiels bébés qui pleurent/gazouillent est promis d'être au rendez-vous ? Jsais pas. Pour passer le temps.
Le seul stand qui m'intéressait, honnêtement, c'est les gâteaux. Mais faut croire que j'ai un filament de bonté en moi quelque part, qui m'chatouille dans des situations comme celles-là. Au final j'dépensais mon argent pour toutes sortes de conneries. Jm'en fichais bien des trucs, quand c'était trop nul je faisais que sourire vaguement et marmonner que c'était un don, qu'il pouvait garder ses trucs pour les vendre à quelqu'un d'autre, tiens prends ce vingt dollars et laisse-moi partir. J'métais pas vraiment ruiné, l'argent que je dépensais n'était pas le mien, et au final mes parents commençaient à financer une bonne partie des futures activités de cet établissement avec la façon dont je dépensais sans compter. Puis enfin, les fameux gâteaux. Là, le sourire était plus feint, il était réel. Tout ce qui est sucré est un plaisir sans fin.
Puis du coup, alors que j'enfourne un premier gâteau, j'commence à me sentir triste. C'est moche, être triste. Mais le sucre et moi, on a une relation d'amour et haine en ce moment, et de manger un gâteau comme ça, ça ne fait que me le rappeler. À quel point j'en ai bouffé, du chocolat, de la crème glacée, pire qu'une fille, quand avec ma copine on s'est laissés. Elle était quand même ma première, et seule en date. J'croyais que ce serait pour toujours. Puis elle a gâché ma vie, et maintenant j'pleure devant des comédies romantiques parce que l'amour c'est pas drôle du tout. L'amour c'est merdique et maintenant je n'ai plus que deux hommes dans ma vie. Le premier se nomme Ben ... et l'autre Jerry's. Et Lucky, c'est vrai. Mais comme c'pas vraiment un être humain, quoi ...
J'suis carrément pris dans mon moment, j'ai marché sans m'en rendre compte jusqu'au parc et je commence à croire que j'vais me mettre à pleurer, lorsque tout à coup, un drôle d'énergumène s'avance vers moi. Il m'faisait des petites signes et c'était bizarre, mais là le coup du 'Je viens te faire un gros câlin' ça c'est non. Jsais pas qui lui a tiré une flèche de Cupidon dans l'cul, mais merde il s'est trompé de date. Je titube un peu, tentant de reculer hors de la portée de ce mec étrange, mais c'est trop tard il est sur moi et ses bras m'enlacent sans demander permission. Jveux me fâcher et lui gueuler dessus, mais au final tout ce qui sort c'est qu'un misérable sanglot, et j'me met à pleurer comme une madeleine sur son épaule. Pauvre mec qui avait rien demandé ...
Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Ven 17 Fév - 13:51
Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne !
Oscar & Tommy
S'il y a bien une chose qu'on devait reconnaître à propos de Tommy, c'est que malgré tous ses défauts, il n'était en aucun cas quelqu'un de cruel ou d'égoïste. Ce n'était pas son genre de faire pleurer quelqu'un - ou du moins, pas volontairement - et lorsqu'il voyait quelqu'un de triste, il essayait toujours de lui remonter le moral.
Quand le type qu'il venait d'enlacer fondit en larmes sur son épaule sans le moindre avertissement, il fut d'abord pris au dépourvu. D'habitude, quand on leur faisait des câlins, les gens ne se mettaient pas à pleurer, si ? Mais l'instant de surprise passé, son empathie prit le dessus, et il se mit à donner des petites tapes amicales dans le dos du gars. « Mince alors, » fit-il d'un ton plein de compassion. « Qu'est-ce qui t'es arrivé pour que tu te transformes en madeleine comme ça ? Tu t'es pris un râteau ou quoi ? »
Certes, cette formulation manquait quel que peu de tact et de subtilité. M'enfin, que voulez vous : même avec les meilleures intentions du monde, Tommy restait Tommy. Et l'un des plus grands talents de Tommy consistait à mettre les pieds dans le plat. Mais pour sa défense, les effets du gâteau qu'il avait dégusté un peu plus tôt commençaient doucement à faire leur apparition, et il n'était plus tout à fait dans son état normal. Enfin, à condition qu'on puisse appeler "normal" son état habituel...
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Oscar Justice
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Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Ven 17 Fév - 17:09
Tommy & Oscar Les dauphins et les licornes danseront main dans la main, tout autour des arc-en-ciels !
J
'commence à avoir un peu honte. On pleure pas comme ça devant les inconnus, on pleure par sur les inconnus non plus, franchement ... Mais c'est plus fort que moi, c'est comme une immense boule dans ma poitrine qui me couple le souffle et crée des sanglots incontrôlables qui montent, et qui sortent tout simplement dans un torrent de larmes. L'autre mec est gentil, sa main tapote gentiment mon dos comme pour m'aider à reprendre contenance, chose qui m'est malgré tout difficile. Ça doit être le sucre, merde. Puis il pose cette question, cette fameuse question qui me fait juste sangloter de plus belle et secoue mon corps d'un frisson. D'instinct, je me cramponne à lui, mes doigts solidement fermés sur son t-shirt. M'laisse pas tomber, pas ici, pas maintenant.
« C-C-C-C'eeeeest »
Genre, la phrase la plus claire du monde. J'me donnerais bien un HI5 dans la tronche avec une brique. J'respire un bon coup, je recule d'un pas pour me donner un peu d'air face à mon nouveau pote (c'est obligé, après lui avoir pleuré dessus on est liés pour l'éternité) et je tente d'essuyer mes joues, même si c'est peine perdue. Puis, avec un peu plus d'aplomb, je reprends:
«Tu sais, ma copine c'était la meilleure au monde. On pleurait ensemble devant les films et elle faisait la meilleure fondue au fromage de tous les temps. Genre avec du vrai fromage suisse. Puis elle jouait à Mario Kart avec moi aussi, elle était cool. Puis super jolie. Puis parfois on s'engueulait et on se traitait de noms, mais c'était pas vraiment méchant, après on f'sait l'amour et c'était réglé ... Même que moi je pensais qu'on allait s'marier et avoir des enfants un jour. C'tait quand même ma toute première copine, mais j'me disais, ouais ça arrive, ça arrive de tomber sur la bonne du premier coup, c'possible c'est sûr. MAIS NAH C'EST FAUX »
Et voilà que je pleure de plus belle, mais cette fois plus vraiment de tristesse, c'est surtout des larmes de colère qui roulent contre mon visage et je serre les poings en donnant rageusement un coup de pied dans l'herbe. Tiens, pelouse, souffre toi aussi.
« C’est quoi ce bordel avec l’amour, là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête là-dessus ? Je la déteste » Je conclus en croisant les bras, pour faire bonne mine et exprimer physiquement ma frustration. Ouais vraiment pauvre mec qui voulait que faire un câlin ...
Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Mar 21 Fév - 17:05
Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne !
Oscar & Tommy
Tommy comprit tout de suite qu'il n'avait pas choisi la bonne question, parce qu'aussitôt, les sanglots s'intensifièrent, et l'autre se cramponna à lui en frissonnant. Tommy le laissa faire : si ça pouvait l'aider à ce sentir mieux, qu'il le serre aussi fort qu'il le voulait. Ce n'était pas ça qui allait le tuer.
« C-C-C-C'eeeeest » commença le gars, mais il ne finit pas sa phrase. Il devait probablement être trop secoué pour expliquer quoi que ce soit. Tommy n'insista pas, et finalement l'autre type prit une grande inspiration et le lâcha. Un peu étonné - quelques secondes auparavant, le mec se cramponnait à lui comme si sa vie en dépendait - Tommy cligna des yeux une ou deux fois. Puis le plus-tout-à-fait-inconnu reprit la parole. Il se mit à lui parler de sa copine, et lui décrire à quel point elle était merveilleuse. Tommy l'écouta tout du long.
Lorsque le jeune homme arriva finalement au bout de son monologue et croisa les bras comme un gamin qui boude, il y eut un moment de silence. En face, Tommy le regardait d'un air embêté. Il voyait bien que cette histoire avec sa copine était très importante aux yeux de ce type... Mais le ciel était bleu, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, et pour Tommy, personne n'aurait dû être triste en une aussi belle journée. Personne n'aurait dû être triste, alors que lui débordait de joie de vivre et d'amour.
Seulement, il ne savait pas par où commencer pour remonter le moral à ce pauvre garçon. L'amour, Tommy n'y connaissait pas grand-chose. Oh, il avait bien eu une ou deux petites amies, mais rien de vraiment sérieux. Il ne se souvenait pas avoir jamais été amoureux, et il ne s'en souciait pas plus que ça. Les seules choses qu'il savait à propos de l'amour, il les tenait de comédies romantiques... Autant dire qu'il était un total néophyte. Mais ça ne l'empêcha pas de tenter quelque chose.
« Petit copain, petite copine, c’est des concepts. Franchement c’est puéril, » affirma-t-il d'un ton tout ce qu'il y a de plus assuré, alors qu'il sortait le premier truc qui lui passait par la tête. « On ne devrait pas attacher autant d'importance à ce genre de choses. Moi, tout ce dont j'ai besoin dans la vie, c'est des amis et de la bouffe. » Tommy n'avait pas vraiment réfléchi avant de dire ça, mais en fait, c'était pas totalement des conneries. Enfin, pour la deuxième phrase du moins. Plutôt content de lui, il ne s'arrêta pas en si bon chemin et enchaîna : « La première fois que je suis sorti avec une fille, j'étais au lycée. Elle s'appelait Julia, et elle avait de magnifiques cheveux roux. D'ailleurs, elle m'avait envoyé une lettre d'amour avec une mèche de ses cheveux... En y repensant, c'est plutôt bizarre, non ? »
Comme souvent, il ne s'agissait pas de la réalité mais d'une histoire arrivée à quelqu'un d'autre et autour de laquelle Tommy brodait. Et comme souvent, ce qu'il racontait était de moins en moins cohérent... « On est restés ensemble pendant une semaine, puis elle m'a quitté pour un autre mec. Mais je ne lui en voulais pas, parce que pendant une semaine, j'avais été heureux. Et rien ne pourrait ternir les souvenirs que j'avais de ces moment de bonheur. » Il marqua une pause pour laisser le temps à son interlocuteur de mesurer la profondeur de ses paroles (qui étaient aussi creuses et vides qu'un puits par temps de sécheresse). Puis, il posa un main amicale sur l'épaule de l'autre mec et conclut : « Et sinon, c'est quoi ton nom, mon ami ? »
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Oscar Justice
Derrière l'écran : Adam Avatar : René Grincourt Crédits : Skelly ♥
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Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Dim 5 Mar - 22:43
Tommy & Oscar Les dauphins et les licornes danseront main dans la main, tout autour des arc-en-ciels !
L
'autre mec semblait s'être mis en tête de me remonter le moral. Du moins, c'est ce que j'en déduisais par la façon dont il ridiculisait le concept de petite amie, comme si c'était un truc enfantin et inutile. Dans un sens, il avait pas tort. Les petites amies, c'était ridicule et ça servait qu'à vous briser le coeur. Je calmais mes larmes en l'écoutant parler de sa Julie, essuyant maladroitement mes joues et l'observant malgré tout en portant attention à son discours ma foi .... enfin.
Elle m'avait pas l'air tout à fait saine d'esprit, son ex. Son histoire m'avait malgré tout arraché un rire, qui faisait beaucoup plus plaisir à entendre que mes précédents sanglots. D'une manière ou d'une autre, ce jeune homme venait de se glisser une place dans ma vie et franchir ma première barrière de gamin de riche qui juge au premier regard. Parce qu'il avait été l'épaule sur laquelle j'avais pleuré comme un con, émotion sortie de nulle part qu'il avait accueillit sans juger. Je lui devais bien le petit sourire que je lui lancai à l'instant.
« C'est pas plus mal qu'elle t'aie quitté, si tu veux mon avis. Envoyer une mèche de ses cheveux dans une lettre d'amour c'est carrément bizarre. Si ça se trouve elle a sacrifié son copain suivant dans un rituel satanique, heureusement qu'cétait pas toi »
Je me risquai à lui offrir un nouveau sourire, alors que sa main se posait sur mon épaule. On était potes, juste comme ça. Après la rencontre la plus étrange qui soit. « J'mappelle Oscar ... et toi ? » parce que c'était la moindre des choses de demander en retour, et étrangement, je ne me sentais pas prêt à le quitter déjà. Il avait cette drôle de façon positive de voir la vie, chose qui ne m'était pas coutume et qui me perturbait un peu. J'avais certes tendance à voir le négatif qui était ressorti de ma relation, et c'était mon coeur qui s'attachait désespérément au positif, sans le voir de façon saine en souvenir heureux du bon vieux temps. C'était malsain, c'était le bordel, c'était moi. De m'oublier quelques instants pour admirer le positivisme de cet être me donnait comme un petit répit, et il m'en fallait plus.
Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Sam 11 Mar - 11:08
Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne !
Oscar & Tommy
Faire rire les gens, c'était bien la seule chose que Tommy réussissait presque à tous les coups. Quoique, parfois, ça les énervait plus qu'autre chose... M'enfin, tout de même, il était plutôt doué pour ça. Et quoi de mieux pour remonter le moral à quelqu'un que de le faire rire ?
En entendant son histoire d'ex, l'autre gars avait cessé de pleurer, et même, il avait ri. Mission réussie, songea Tommy, qui préférait largement le petit sourire que lui lança son interlocuteur aux larmes qu'il versait encore quelques instants plus tôt.
« C'est pas plus mal qu'elle t'aie quitté, si tu veux mon avis. Envoyer une mèche de ses cheveux dans une lettre d'amour c'est carrément bizarre. Si ça se trouve elle a sacrifié son copain suivant dans un rituel satanique, heureusement qu'cétait pas toi, » commenta le brun avec un nouveau sourire que Tommy lui rendit volontiers. Puis l'autre se présenta et lui demanda son prénom en retour. « Tommy, » répondit l'intéressé sans se départir de son large sourire un peu idiot. Maintenant qu'Oscar semblait avoir retrouvé du poil de la bête, plus rien ne pourrait ébranler son état de bonheur frôlant la béatitude. Et déjà, il se demandait ce qu'il pourrait bien faire avec son nouvel ami.
Avisant un grand arbre doté de plusieurs branches basses, le jeune homme saisit Oscar par la main et l'entraîna avec lui. « Viens, on va grimper dans cet arbre ! » Il ressemblait plus à un enfant de neuf ou dix ans qui aurait grandi un peu trop vite qu'à un jeune homme de vingt...
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HRP :
Ça m'a pris trois plombes et pourtant j'suis pas du tout satisfaite de ce que j'ai écrit Désolée... J'essaierais de faire mieux la prochaine fois
Ulysse Lebowski
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Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4) Jeu 16 Mar - 22:40
Tentative de (presque) meurtre
Ne cherchez pas à savoir si c’est l’odeur du sucre, le son de l’agitation ou une intervention divine qui guidât ses pas jusqu’ici : ce pauvre Ulysse n’en sait rien lui-même ! Mais peu importe comment, peu importe pourquoi, le voilà ! Et quitte à être là, autant en profiter pour se mettre à bosser. Sans plus attendre, Ulysse jeta son dévolu sur quelqu’un. Comme ça, au hasard. Il le suivi un peu partout, caché dans les buissons la moitié du temps (l’autre moitié il la passa à ramasser plein de feuilles mortes par terre et à les mettre partout sur lui en se disant que c’était un sacrément bon camouflage…). Lorsqu’il vit sa cible engager la conversation avec un autre gars, il attendit sagement dans son coin que leur blabla se termine. Sauf que pas de bol, le blabla ne se termina JA-MAIS ! A bout de patience Ulysse se dit que tant pis : ce ne serait pas une mais deux personnes qui partiraient au Valhalla ce soir, et puis voilà ! Hum, mais comment procéder ? C’est que tout fils d’Odin qu’il était il lui faudrait quand même un sacré plan d’attaque pour venir à bout de ces deux bougres… Ulysse réfléchi aussi fort que ses derniers neurones le lui permettait et – après plusieurs longues secondes de sourcils froncés, de bras croisés et de lèvres pincées avec un bout de langue qui dépasse – elle lui apparut comme une évidence : l’idée parfaite ! Il avait vu ça dans un film une fois : un son si fort, si strident, si horrible qu’il faisait fondre le cerveau des gens qui l’entendaient (oui oui, même qu’après ça coulait par leurs oreilles et tout et tout !). Avec le sourire de celui qui sait très bien ce qu’il fait, Ulysse s’approchât à grand pas des deux acolytes (apparemment le plus petit des deux voulait grimper à un arbre ?). Il les saisit par là où il pouvait pour les maintenir à sa portée et il se mit ensuite à pousser à plein poumon un « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII » aussi puissant et strident que ses codes vocales le lui permettait. Fondez cerveaux, fondez.
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Sujet: Re: Mais non, j'ai pas pris de drogue... oh, regarde, une licorne ! (Oscar + Evénement n°4)