“L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.”

Âge : 35 ans. Date et lieu de naissance : 20 Décembre, Toronto. Origine(s) et nationalité : d'origine franco-anglaise, de nationalité canadienne Occupation(s) : professeur d'informatique à l'université, scénariste d'une série de romans graphiques. Situation financière : aisée. Situation amoureuse : en couple dans un mmorpg, ca compte? A Thunder Bay depuis... : quatres années. Etat d'esprit par rapport à l'annonce de la fin du monde : mouais, bof. Traits de caractère : tendre, distant, logique, maniaque, socialement inadapté, décalé, geek, introverti, à la recherche de l'amour.

(01) j'ai toujours eu une grande admiration pour Salvador Dali. Je crois que c'est parce que je l'imagine un peu comme moi, impossible à ranger dans une case. (02) lorsque j'étais petit, j'étais obligé de jouer avec mes soeurs aux poupées. Et après on s'étonne que je me sois renfermé sur moi-même. (03) j'ai les yeux de mon père et les rêves de ma mère. (04) je suis capable de tout devant un ordinateur ou devant des équations, mais dans la vraie vie, j'ai de gros problèmes avec les autres.  (05) je suis marié dans un mmorpg, et il semblerait que la fille cherche à me retrouver pour que ce soit réel. Gasp. (06) j'ai fait des études d'informatiques et de physique, mais la NASA n'est jamais venue me chercher. Ni les petits hommes verts non plus. (07) à vrai dire, le fait que j'ai un nom qui puisse se rapporter à une fille me pose parfois des problèmes. J'ai tendance à croire que mon ancien coloc m'avait choisi pour ça (08) mon père voulait m'appeler Tibérius Kirk, en référence à Star Trek. Ma mère avait une préférence pour Jean-Luc Picard, du coup ca n'a été ni l'un ni l'autre. Par contre, c'est toujours source de conflit à table. (09) je sais cuisiner beaucoup de choses, mais en général, ce n'est pas comestible. (10) quand j'étais petit, je m'étais persuadé que j'étais un héros: le Professeur Chocolat. A l'adolescence, je l'ai animé sur l'ordinateur, et maintenant, je suis en train d'en faire un roman graphique. (11) ma grande soeur me surnomme tête de pioche. et j'ai toujours peur qu'elle me tape avec une pioche. (12) j'aime beaucoup ma petite soeur, mais comme j'ai du mal avec les gens, je n'arrive pas à lui montrer, alors qu'elle a beaucoup de problème aujourd'hui. (13) comme tous les super-héros, j'ai une forteresse de solitude. (14) ma chambre ressemble plus à un OVNI qu'à autre chose: elle est remplie de bandes dessinées, de film et de manga. (15) malgré mon âge, j'ai du mal à m'empécher d'acheter n'importe quelle babiole dans les boutiques spécialisées. (16) je ne bois pas d'alcool, sous peine de conséquences affreuses... (17) je suis extrémement maniaque et méthodique, et n'aime pas devoir changer mes habitudes. (18) je joue de la guitare et de la basse, et étrangement, je suis plutôt bon. (19) j'aimerais rencontrer des aliens, pour savoir à quoi ils ressemblent. Klingons ou E.T? (20) je n'ai absolument aucune idée pour ce dernier point.

Il était une fois, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
Enfance ∞ Camille Simon Spickwick est né le vingt décembre à Toronto, un soir où les flocons de neige se perdaient dans la noirceur du ciel. Du moins, c'est comme ça que son père l'a décrite à son fils. Sa grande soeur, qui est son ainée de cinq ans, désirait de tout coeur une petite soeur, et elle fit exactement ce qu'elle avait prévu. Camille grandit élevé comme une fille, jusqu'à ce que ses parents aient un troisième enfant, une petite fille cette fois. Erika, l'ainée, délaissa alors Camille pour Nina, la cadette. A ses dix ans, son père décéda dans un accident de voiture, laissant les trois enfants avec leur mère. Cette dernière commenca lentement à sombrer dans la drogue, mais elle tomba amoureuse d'un professeur de physique et, à ses douze ans, Camille et ses soeurs retrouvèrent à nouveau un père et une mère à peu près entière. C'est lui qui légua à Camille son amour des bandes dessinées, de la science-fiction. En bref, c'est lui qui fit de Camille le geek dans le coeur qu'il est toujours aujourd'hui. Il le poussa aussi à créer son propre héros, qu'il appella le Professeur Chocolat ( on ne se moque pas ).

Vers l'infini et au-dela!
Adolescence et début de l'âge adulte ∞ A quinze ans, Camille se montra être doué, en plus d'être un génie au lycée, en informatique, animant son héros dans des vidéos courtes. Il commença à regarder de plus en plus ce qui touchait à l'informatique, encouragé par son père. C'est ce qui le poussa à tenter un double doctorat de physique et d'informatique - le premier pour rendre son deuxième père fier, et le deuxième pour le héros en lui. Il s'en sortit plutôt bien, extrémement bien même, jusqu'à ce que sa famille croit qu'il est atteint d'un syndrome d'Asperger. Malgré les tests, il s'avéra qu'il n'avait rien, mis à part des difficultés avec les autres, et de fortes facilités dans les études. [...]